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Lorsque l'homme arrive au jour de son anniversaire, il est empli de joie et déborde de reconnaissance envers Hachem pour tous les bienfaits dont Il l'a gratifié durant une année supplémentaire. En faisant le bilan de l'année passée, il réalise alors que cela ne va pas de soi. Tant de personnes ont été éprouvées par la maladie, les accidents, ou encore des problèmes familiaux ou financiers, D.ieu préserve. Il ressent une énorme gratitude envers Hachem pour lui avoir donné la vie et lui avoir fait confiance jour après jour en lui restituant le souffle divin chaque matin à son réveil, et cela depuis le jour de sa naissance. A partir de l'âge de 70 ans, l'homme redoublera de remerciements envers son Créateur, comme le dit le Steïpeler (Toldot Yaacov page 286) : « Après cet âge, l'homme reçoit en cadeau chaque jour de la vie, qui l'oblige à une gratitude particulière. » Emporté par la course incessante de la vie, l'homme aurait tendance à continuer à courir sans prendre le temps de réfléchir à l'importance de la vie et à son but dans ce monde. Seule la participation à des cours de Torah ou de moussar (éthique juive) lui permettra de se réveiller, de prendre conscience des vanités de ce monde, et de réaliser ce que le Roi des rois attend de lui. Ces méditations l'amèneront à réfléchir sur sa propre conduite du point de vue moral, à regretter les erreurs commises et à prendre de bonnes résolutions pour l'avenir. Le 'Hafets 'Haïm explique qu'il en va de même pour l'homme qui est venu dans ce monde pour acquérir la Torah et faire de bonnes actions, qui sont des diamants d'une lumière incommensurable. Comme le dit le verset de Michlé (3,15) : « La Torah est plus chère que des perles. » Parfois pour grandir en Torah, on doit faire des concessions et se donner corps et âme pour comprendre le message divin. Bonne lecture!
