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Le livre que vous tenez entre les mains a été rédigé par le
rav. haGaon haMegoubal hafloki, rabbénou Yehouda Fetaya zatsgal, l'une des plus grandes sommités du siècle dernier de la mystique juive.
Originaire de Bagdad où il fut lélève du rav
Abdallah Somekh et du « Ben Ich'Hai », le rav Fetaya a été nommé rabbin à l'âge de 17 ans avant de prendre la tête de la célèbre Yechiva « Beith Zilkha » de Bagdad, en 1889, alors qu'il venait tout juste d'avoir 30 ans.
Véritable génie de la Torah, le rav Yehouda Fetaya est surtout connu
pour son commentaire du « 'Ets 'Haim », le « Beith Lehem Yehouda ». Mais l'Histoire se souviendra aussi de lui pour sa participation active aux prières qui se sont tenues aux quatre coins d'Érets Israël afin d'enrayer l'avancée des nazis se dirigeant vers Jérusalem et miraculeusement stoppés par les Alliés le 27 juillet 1942, lors de la première bataille d'El Alamein, moins de 15 jours avant le décès du rav, le 27
Mena hem Av 5702.
Edité pour la première fois en 1933, le « Min'hath Yehouda » est un texte édifiant dans lequel le rav se penche sur des passages spécifiques de la Bible, de la Michna et du Zohar qu'il explique à la lueur du PaRDès, les quatre ordres d'interprétation du texte. Mais ce livre contient surtout un long chapitre intitulé « Les esprits racontent... où l'on découvre les révélations que les esprits ont faites à l'auteur sur ce qui se passe dans l'au-delà...
On assistera ainsi au tigoun de l'âme du faux messie Chabtai Tsvi et de son prophète, Nathan de Gaza. Et l'on apprendra, en autres choses, tout ce qu'il faut savoir sur les secousses de la tombe, le tribunal céleste et le guéhinom, sur la résurrection des morts et le monde futur, les guilgoulim et le kaf hagala, sur le sens et la nature des rêves, les actions qui sont utiles et bénéfiques à l'âme du défunt et qui lui permettent d'alléger ses souffrances dans les mondes supérieurs, et l'attitude qu'il faut adopter lorsqu'une épidémie frappe lespèce humaine.
Autant de sujets que tout le monde a hâte de connaitre!
Et pas seulement par simple curiosité. Car, comme l'écrit le rav Fetaya: «. l'âme brûle du désir de savoir ce qu'il adviendra de son corps et de son néfech une fois qu'elle aura quitté ce monde...»
